Depuis plusieurs années, avec la collaboration d’un petit nombre d’associations partenaires, avec le soutien de quelques membres bienfaiteurs, le secrétariat de la course aux points s’efforce, avec son concept, d’apporter à l’élevage du lapin de race une méthode et aux éleveurs bénévoles un encouragement pour une conception neuve et culturelle de l’amateurisme.
En effet, bien que le lapin soit toujours cause de nourriture, son élevage entraîne des frais importants et ne se justifie plus comme source d’économie ou de revenus pour un éleveur amateur.
De nos jours, la pratique de l’élevage de lapins d’exposition qui consiste à maintenir la pureté d’une race avec l’intégralité de ses caractères doit être considérée par l’amateur, comme une activité ludique : C’est à dire un divertissement culturel dans l’accomplissement d’une distraction utile pour la sauvegarde des races, passionnante avec la recherche gratifiante de l’amélioration des caractères raciaux des animaux et dans lequel on trouve la dimension d’un jeu, d’une compétition avec les expositions et les concours d’élevage.
Ces manifestations sont à considérer par les éleveurs comme un instrument, une étape du processus de sélection des animaux ainsi qu’un moyen d’expression de leur talent d’éleveur sélectionneur en ne présentant que des sujets d’expositions identifiés et conformes au standard pour dégager l’élite.
Les concours et les expositions font partie des aspects fondamentaux de l’élevage amateur, ils provoquent la réflexion en étant à la fois un procédé de contrôle et un puissant moyen d’émulation en facilitant les échanges et les relations sociales. Ce sont de modestes, mais d’incomparables outils pédagogiques pour l’éleveur qui sait les utiliser.
Avec le concept de la course aux points, il s’agit de préparer l’avenir en donnant un sens culturel à la pratique de l’élevage du lapin de race, avec des objectifs structurés, pour des résultats enregistrés, tout en cherchant à créer un véritable mouvement d’opinion pour tenter de valoriser et de discipliner une activité qui est devenue confuse pour une majorité d’éleveurs amateurs.
Le cadre est donc fixé, il s’agit maintenant de le remplir.
Gérard MICHAUD juge de cuniculture